Un brésilien à Québec

Publié le par Lucie

Bonjour à toutes et à tous,



Me voilà après une longue absence, prête à compléter ce blog de mes dernières tranches de vie à Québec. Derniers épisodes peut-être, mais certainement les plus mémorables. La garantie que je n'en ai pas fini avec le Québec, bien au contraire.



Quelques uns de ces beaux souvenirs se sont concentrés sur quelques jours de la fin du mois de mai. En l'espace de ces quelques jours, j'ai accueilli dans mon igloo Fernando, un homme 100 % made in Brazil (comprendre : un peu de Japon par ci, un peu d'Italie par là, tout ça grandissant à Sao Paolo). Grand défenseur de l'environnement et spécialiste des questions liées à l'aménagement du territoire, Fernando, propulsé parmi nous autres pour un colloque, a en plus une qualité tout à fait appréciable : il parle le français. De quoi accorder un peu de répit à mon portugais maternel qui a tendance à vite dériver en portugnol. Comme si ce n'est pas assez pour un seul homme, il joue de la guitare, danse la samba, rit de bon coeur... un vrai rayon de soleil. 


 

 



Rayon de soleil, qui couplé à la joie de vivre de toute la famille de coeur de Jessica, compagnonne de MBA et amie, a donné une teinte toute particulière à mon séjour à Québec, et ce avant même que les festivités du 400ème ne battent leur plein. Barbecue, chansonniers, proximité avec mes racines, amitiés naissantes, amitiés grandissantes, invitation pas tombée dans l'oreille d'une sourde à découvrir le Brésil en novembre, du ciel bleu... que du bonheur !




Celle qui m'a fait pleurer à l'aéroport de Québec comme si c'était l'amour de ma vie que je laissais derrière moi ( oui Jess, assumons-le, on nous a prises pour de vraies lesbiennes ce jour là !) :






La première poutine de Fernando à la mode locale : un Ashton à 3h du matin.





Le château de Frontenac by night :





Un boulet de canon coincé dans un tronc d'arbre depuis des siècles et des siècles non loin des plaines d'Abraham : et je l'ai découvert en même temps que Fernando pardi !






Dans la fameuse boîte à chansons "Les Voûtes de Napoléon" :





Ma première lecture des lignes de la main : c'est très scientifiquement que Fernando m'a révélé être une femme dont la passion est gravée à même la peau. Une jolie façon de dire que je ne serai jamais une bonne mère catholique. :-)




La preuve, si un jour j'ai des enfants, c'est au Cosmo que je les allaiterai :




Un aperçu des chansonniers :





Une reprise des Cowboys fringants si chers à mon coeur : Une étoile filante.






Enfin, u
ne rencontre improbable : Jonathan. Jeune militaire canadien de 21 ans, revenu d'Afghanistan... et de 6 mois de prison au Mexique pour viol. C'est au détour d'une toune des Cowboys fringants et de quelques verres qu'il est venu à notre table nous raconter son histoire. Une première mission militaire terriblement éprouvante, dont il a voulu se remettre en partant quelques jours dans le sud avec un ami... mais c'était sans compter l'accusation mensongère de viol par une prostituée, qui a très vite disparu de la circulation... Ce jeune homme a alors connu l'enfer de la corruption des prisons mexicaines, et la nécessité de se fondre dans le système pour survivre loin des siens... C'est totalement blanchi qu'il est revenu à Québec, fêtant ce soir là sa libération dans l'antre des Voûtes de Napoléon. La bonne nouvelle, c'est qu'il devait repartir bientôt pour l'Afghanistan. Elle est pas belle la vie ?






L'été démarrait très fort !
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L
Mon cher Jérémy, Sache que tu es le seul homme sur cette terre capable de me mettre dans des états de lévitation semblables a celui que tu m'offris par cette belle nuit new-yokaise... :-)
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J
Salut miss,Alors est ce que l'après cosmo a été le même qu'à New York cette fois-ci ???Bisous
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