La liberté éclairant le monde et la rue du mur
Je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin.
Un grand moment de ce week-end à New York fut, bien sûr, la découverte (de loin depuis le 11 septembre 2001) de la Statue de la Liberté.
Et moi je le dis haut et fort : je suis fière. Je suis fière d'être française (le premier qui me dit que mon sang n'est pas très français, je lui dis : je m'en calice). Parce que les français ont quand même de sacrées bonnes idées cadeaux, il faut bien le reconnaître. Je trouve ça assez amusant que l'emblème national des Etats-Unis, qui plus est un des symboles les plus universels de la liberté et de la démocratie, leur ait été gentiment offert par la France pour le centenaire de leur indépendance (4 juillet 1776)... La prochaine fois que Fox News, chaîne d'informations américaine ô combien objective, se met à déverser son venin sur notre fromage, les French Fries, l'ingratitude des Français qui ont été sauvés de l'occupation allemande en 1945 par de jeunes soldats américains vaillants et qui ont refusé de s'embarquer dans une guerre illégitime en Irak, je propose d'envoyer un courrier très poli au siège de la chaîne lui rappelant que les valeurs qu'elle défend sont justement incarnées par un don français... Histoire d'enfin révéler la triste vérité aux américains qui l'ignorent encore : La Statue de la Liberté n'est pas le fruit de l'union de l'oncle Sam et de Monica Lewinsky. Non, ce sont ces maudits français, dont le sculpteur Bartholdi et un certain Gustave Eiffel, qui ont donné vie à cette femme drapée de 46,50 mètres de haut (93 mètres en comptant le socle), avant de l'acheminer, démontée, par frégate, aux Etats-Unis. Aaaaaaah... ça fait du bien d'en parler.
Qu'à cela ne tienne, je tiens dès à présent à partager avec vous la petite croisière en ferry, de rigueur, pour approcher la grande dame... Et pour tomber en amour avec la côte de New York si par hasard notre coeur avait fait jusque là de la résistance. Par contre, j'ai une requête : si vous visionnez la séquence filmée ci-dessous, par ailleurs assez instable, je vous en conjure, bouchez vous les oreilles sur les 10 dernières secondes... Mon séjour à New York m'a fait mettre en pratique mon anglais, certes, mais on dirait que mon québécois en a pâti en contrepartie...
http://www.dailymotion.com/lucieDS/video/1332284
Une horreur : un accent à couper au couteau agrémenté d'une voix de canard. Mmmmmmh, ça fait de moi une vraie femme fatale...
De la Statue de la Liberté à la Rue du mur, il n'y a qu'un pas, ou presque... A peine le pied posé à terre, nous sommes partis à l'assault du fameux quartier de la finance de New York. Rendons à César ce qui est à César : ce circuit touristique n'aurait pas été le même sans les commentaires truculents de notre guide québécois, Martin.
http://www.dailymotion.com/lucieDS/video/xsjvz_a-propos-de-gangs-of-new-york
Et le fameux bull, le voici :
Ah oui, ça pour sûr, je suis une femme docile et obéissante, on me demande de toucher les parties dorées du bull, je m'exécute sans mot dire! Il paraîtrait que cela porte chance. C'est tellement enrichissant de découvrir toutes ces cultures différentes... Vous rendez-vous compte ? A Rome, c'est en jetant des piécettes dans des fontaines que la chance nous accompagne... c'est romantique à souhait... Aux USA, la chance nous vient une fois qu'on tâte les couilles d'un taureau... C'est... un peu moins romantique...
Les couilles du taureau sont un passage obligé pour pénétrer dans le monde de la finance. De là à conclure que les magnats de la finance ont de sacrées c..., il n'y a qu'un pas. Voici donc :
WALL STREET
Bisous à tous.