"2 T et 2 0 mais c'est le A que vous dites longtemps"

Publié le par Lucie

Les inconditionnels de Louis-Josée Houde auront tout de suite compris là où je veux en venir. "Angelina Jolie, elle en a des taaaattoos". Et depuis peu, moi aussi ! J'avais remis ce projet à plus tard, après qu'une patte d'ours ait tenté de me tatouer le visage l'an passé. Et puis là, mon anniversaire approchant, après une belle journée sous un beau ciel bleu, j'ai regardé JC et je lui ai dit "on y va". Ce con-là n'a pas fait mouche : il sait bien que quand j'ai une idée dans la tête, je ne l'ai pas ailleurs pantooty. Je l'ai entrainé dans ma folie et le voilà aujourd'hui, lui aussi, marqué à vie.

Et finalement, attendre à deux dans une salle d'attente, ça a du bon : entendre seule le bruit effroyable des aiguilles qui tournent, laissant à penser qu'on pénètre jusqu'à l'os avec une scie sauteuse, m'aurait peut-être fait réfléchir à deux fois. Mais nous étions deux. Et nous avions trouvé ensemble le tatouage idéal, fait pour notre peau. L'évidence s'est imposée en quelques secondes quand certains mettent, à raison, des mois à chercher et à comparer. Impossible de reculer donc, c'était le destin.


À l'honneur : l'Asie et l'élégance des idéogrammes japonais. Jean-Christophe s'est dévoué pour passer en premier sur le billard (la vraie raison, c'est que, effectivement, les hommes sont plus douillets que les femmes : il aurait pris la poudre d'escampette si j'étais passée avant lui).




http://www.dailymotion.com/lucieDS/video/x3h5dl_jc-sur-le-billard_travel


Puis mon tour est venu :

P1150328.JPG


Contre toute attente, en 10 minutes, et sans une once de douleur... l'amour du Buddha s'est retrouvé gravé dans la peau de ma cheville droite. Je voulais quelque chose qui ait du sens, et qui dans cinquante ans encore puisse raviver une foule de souvenirs... quoi de plus évident que l'amour du Buddha ? Mon ami birman Zaw serait fier de moi... même si un tatouage n'a jamais remplacé des années de méditation et de paix intérieure. Ce tatouage est tellement passé comme une lettre à la poste que je n'ai pas pu m'empêcher de demander au maître tatoueur, à la toute fin, s'il était vraiment permanent. Réponse implacable : "Ben voyons-donc, c't'avant que fallait demander çô". Je crois que ça veut dire que oui.

Petite précision, le Buddha n'a rien avoir avec le boudin... la prochaine étape pour moi n'est donc pas le tattoo d'une bonne grosse saucisse de Strasbourg (Sylvain, si tu m'entends...). 


Le résultat à chaud, le voilà :


P1150329.JPG

Le premier qui me dit que j'étais mal épilée et qu'en plus, j'ai mis ma chaussette à l'envers... ce serait ne pas comprendre les aléas du coup de tête !



Aujourd'hui, 15 jours après, mon tatouage est cicatrisé, tenu secret, à l'abri du froid, dans mes légendaires bottes fourrées en peau de mouton. Un jour viendra, je le mettrai plus en valeur, mais ce qui compte avant tout à mes yeux, c'est qu'il réussisse à me décrocher un sourire chaque fois que je l'aperçois, loin là-bas tout en bas (le premier qui me dit "pas si loin que ça, à un mètre au fond à droite, t'y es"... ce serait ne pas comprendre les aléas du gène portugais!).


Définitivement, c'est SANS REGRET.

Publié dans Divers et (a)variés

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J
Par "gène portugais" ma chère Lucie, tu entends : de petite taille et à forte pilosité !!!Je sais, celle là, elle était un peu trop facile... mais bon, tu as si bien tendue la perche.
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L
Euh... on me souffle dans l'oreillette que je dois ajouter ceci : Guillaume, reste calme mon lapin, reste calme... :-)
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